Conçue au Japon par le botaniste Akira Miyawaki, cette méthode de plantation consiste à faire pousser une forêt native en un temps record sur des terrains urbanisés ou dégradés par l’homme. Les ingrédients de son succès ? La sélection d’un grand nombre d’essences autochtones (15 à 30 essences) qui existaient avant l’intervention de l’homme sur le site de plantation, et la densité de plantation qui permettra l’émulation et la coopération entre ces essences. Il est ainsi créé une véritable enceinte végétale très dense (3 à 5 arbres au m²), autonome à partir de la 3ème année et mature en 20 ans. Ainsi, sur cette base, une liste tenant compte des attentes du Grand Lyon et de l’expertise de l’ONF, a été élaborée pour une plantation en racines nues, tous les arbres de cette liste ont fait l’objet d’une culture au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire | 43) ou encore à Bourg-en-Bresse (Ain | 01).
La SACVL, gère près de 8000 logements, avec un taux de rotation d’environ 10%, représentant 800 départs et entrées par an. En août 2015 (loi Duflot), le délai pour restituer son logement passe de 3 à 1 mois. Pour compenser les pertes financières induites par ces délais raccourcis et puisque la refacturation aux locataires ne compense que faiblement les coûts investis en réalisation d’états des lieux sortants, la SACVL se fixe comme objectifs de diminuer les délais et coûts de relocation et d’anticiper les travaux et diagnostics immobiliers obligatoires. Ainsi par une démarche innovante, la contrainte des états des lieux sortants a tout simplement été supprimée et remplacée par un pacte de simplicité avec les locataires dans une démarche gagnant-gagnant.
En changeant de paradigme, la SACVL a réinventé sa façon de travailler :
– Suppression du papier nécessaire aux EDLS (gain en bilan carbone et économie de quelques milliers d’euros par an).
– Suppression des délais de transmission de l’EDLS (gain de temps, traçabilité totale, gain RH : suppression de « tensions » interservices). Les collaborateurs sont convaincus !
– Gain de productivité de 2 400 heures par an.
– Suppression du suivi fastidieux de la vétusté des équipements.
– Amélioration de 7 jours par logement de la vacance technique.
– Diminution du stress des locataires, certains de la restitution intégrale de leur caution, départ serein par simple remise de clés.
– Suppression des conflits locataires/SACVL sur l’évaluation des dommages au logement, coopération totale pour mentionner toute anomalie – permettant même aux techniciens d’enregistrer des problèmes qu’ils n’auraient pas identifié dans le logement.